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Des lecteurs motivés au collège Twinger

Avec les bibliothécaires de la Médiathèque Olympe de Gouges

twinger

Attention : scènes inédites

Douze ans

Les élèves de 3ème du collège Jean Monnet ont pris la plume de Lorris Murail pour inventer et écrire des scènes inédites du roman « Douze ans, sept mois et onze jours ». Ils se sont glissés dans la peau des personnages pour essayer de comprendre leurs pensées, leurs motivations, leurs émotions. Voyez le résultat : c’est très créatif !

Si Walden osait parler à son père, il lui dirait :

« Papa, comment as-tu osé me faire ça ? Me détestes-tu tant que ça ? Tu m’as toujours pris pour un faible, mais as-tu déjà vu le vrai moi ? On a toujours été proche, mais du jour au lendemain, tu as montré ta vraie face. Tu sais quoi ? Je peux très bien me dérouiller sans toi. Tu trouves ça normal, de laisser ton propre fils seul dans une forêt ? De l’abandonner sous prétexte qu’il est faible ? Moi non. Pourquoi tant de haine ? »

« Une mauviette. Un fragile et pas sportif. Ça c’était avant. Avant, j’en parle plus. Maintenant, c’est le présent. Un homme, un vrai, c’est moi. Affronter la vie et ne pas l’éviter, c’est toujours moi. N’importe quelle situation, je la regarde en face. Sur le physique, je suis encore petit, mais mentalement je suis grand. Avant c’était la maison, maintenant c’est la forêt. J’ai arrêté de pleurer. »

Si l’orignal de la forêt pouvait parler, il dirait :

« Vous les hommes, vous n’êtes bons qu’à détruire, brûler, tuer les habitants de ma douce forêt. Si vous continuez, la forêt vous emprisonnera. Les aigles vous survoleront, les castors créeront des barrages pour faire monter le cours de l’eau et vous vous noierez. Seule la montagne pourra vous sauver. Et si vous y montez les loups vous y attendront et vous ramèneront à moi. J’aviserai alors de votre sentence tel un grand juge. Et la forêt sera votre tombeau. »

Si le pigeon voyageur pouvait parler, il dirait :

« Je suis dans un grand doute. J’ai vraiment très peur d’échouer et de ne pas réussir à transmettre le message. Je suis un pigeon idiot. Si je n’arrive pas à transmettre ce message, j’aurai sa mort sur ma conscience de pigeon. Tous les autres pigeons vont se moquer de moi, je n’oserai plus jamais transmettre de SOS de ma vie. Je sais que je n’y arriverai pas. Je ne suis qu’un simple pigeon sale et inutile. Je vais rester au bord d’une fenêtre : là au moins, je ne tuerai jamais personne. »

Si la voiture Chevrolet pouvait parler, elle dirait :

« Je ne suis peut-être qu’une voiture, mais j’ai une âme, des opinions, comme toutes les voitures d’ailleurs ! Nous, les voitures, tout comme vous les hommes, avons une devise à respecter. Elle a été écrite par notre grand savant japonais, Monsieur Nissan. Cette devise est la suivante : « le sage ne dit pas ce qu’il ressent, tandis que le sot ne ressent pas ce qu’il dit ». (…)Toutes les voitures du monde sont adeptes de cette devise, nous y compris, jusqu’à ce jour. Moi, en tant que chef des Chevrolet, j’ai décidé de ne plus me soumettre à cette devise. Et j’ai décidé de me venger de tout ce que vous nous avez fait, vous les hommes (…). Nous les Chevrolet, nous vous annonçons, en ce jour du 1er novembre 2013, qu’une révolution va éclater, ou devrais-je dire une guerre ? Je l’autoproclame « Troisième Guerre Mondiale » ! Attendez vous au pire… »

 

RDV virtuel pour émotions réelles !

Christelle Mouchard était là… Face aux élèves de 6ème du collège Jean Monnet !

Pour un face à face, par écrans interposés !

20160503_080844Les élèves ont pu lui poser des questions et apprendre beaucoup de choses sur son roman « L’apache aux yeux bleus » ainsi que sur sa passion pour l’écriture.

apache aux yeux bleus

Dans Littérado,

la distance 

n’empêche pas

les auteurs

et les ados

de se rencontrer.

 

 

 

Récit d’une excursion au collège de Gerstheim

collège Gerstheim

Après les cours du matin, les élèves participant au club de lecture se retrouvent le temps de grignoter sur le pouce mais dans une franche bonne humeur en compagnie de Mme Franzon, professeure de français. Une dizaine d’élèves vont échanger leurs impressions de lecture et partager leurs derniers coups de cœur. Concernant la sélection Litterado : plusieurs coups de cœur et quelques coups de griffes témoignent d’une belle exigence et d’un certain talent dans l’argumentation.

Nous nous retrouverons en Avril pour rencontrer deux auteurs que les élèves attendent de pied ferme pour les interroger.